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COS Chronicle

“Un vieil ami”

ARTICLE -

Souvenirs de passion et d’émotions. Henrik Jelert est un grand amateur de vin et fidèle ami des vins de Cos d’Estournel. Danois d’origine, américain d’adoption et partageant son temps entre les deux continents, il prend la parole pour raconter « son » Cos d’Estournel et sa philosophie pour constituer une cave idéale…

« Ma passion pour le vin a débuté avec ma passion pour la cuisine, d’abord grâce à ma mère, qui était une excellente cuisinière. Au lycée ensuite, je n’avais pas beaucoup d’argent, alors je me suis abonné à autant de magazines que je pouvais, tous autour de la gastronomie et du vin.

Ma première rencontre avec Cos a eu lieu à cette époque, en 1982 : un ami m’avait offert un 1976, et bien que trop jeune, la forte impression que j’en ai eue a fait de moi un ami fidèle de Cos, même 40 ans plus tard.

Depuis, chaque fois que je vois les pagodes sur l’étiquette, je suis ramené à ces années lycéennes, après lesquelles j’ai commencé ma quête de ces bouteilles fortes en émotion, et particulièrement celles en provenance de Saint-Estèphe…

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« C’est comme si Cos était un vieil ami que je revois avec plaisir chaque année. »

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A partir de là, j’ai commencé à constituer ma cave lorsque mes jumelles sont nées, en 1996. J’ai dû faire des choix dans ce très beau millésime, et j’ai naturellement acheté Cos d’Estournel en quantité, car j’ai pensé que ce serait quelque chose d’émotionnellement fort.

Rien n’a changé depuis : c’est comme si Cos était un vieil ami que je revois avec plaisir chaque année, ou même une machine à voyager dans le temps, qui vous ramène à des souvenirs forts et vivaces.

« Grâce à Cos, vous pouvez voyager. »

Aujourd’hui, les vins qui me font rêver sont toujours les mêmes, et ce sont eux que je choisis pour constituer ma cave : ce sont les vins qui me peuvent me transporter dans le temps et l’espace. Ça m’est arrivé hier soir : j’ai dégusté les millésimes 2002 et 2005 de Cos, tous deux d’excellents exemples de ce que les meilleurs millésimes peuvent donner sur ce terroir.

J’ai été tout de suite impressionné : dès les premiers arômes, l’endroit duquel ils sont issus transparait de façon évidente, et ils m’y ont amené directement. Grâce à Cos, vous pouvez voyager sans quitter le confort de votre salle à manger. Paradoxalement, pour cette même raison, c’est un vin qui, en raison du fort lien émotionnel que je partage avec lui, ne peut être dégusté qu’en un seul lieu.

Cos est comme un voyageur bien apprêté, qui sait ce qu’il fait et pourquoi il est là, avec une élégance suprême, et cela a une résonnance d’autant plus forte que je suis un grand voyageur !

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Finalement, je pense que Cos d’Estournel porte le mot « gravité » dans son ADN, naturellement à travers son chai, mais aussi personnellement car j’ai toujours tendance à graviter vers lui. Je rêverais de revenir aux 1976 et 1996, pour les raisons émotionnelles évoquées plus haut, et j’aimerais véritablement rencontrer le 1982, que je n’ai dégusté qu’une seule fois, car c’est l’année où j’ai découvert Cos d’Estournel.

L’idéal serait de venir le déguster directement sur place, là d’où il vient et là où il pourra créer les souvenirs les plus forts… un voyage de plus, évidemment ! »


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