L’hiver, un repos ? Pour la vigne, naturellement, mais pas pour les vignerons : derrière le calme apparent qui règne au domaine se cache une activité bourdonnante… suivez-nous le temps d’une promenade hivernale à La Mascaronne !
L’hiver, un repos ? Pour la vigne, naturellement, mais pas pour les vignerons : derrière le calme apparent qui règne au domaine se cache une activité bourdonnante… suivez-nous le temps d’une promenade hivernale à La Mascaronne !
La Bastide, cœur de La Mascaronne, est le point de départ idéal pour une journée d’exploration : tous les chemins y convergent, laissant l’embarras du choix au visiteur curieux.
Quelques pas dans la lumière du matin : voilà toute la beauté de la bâtisse, entourée de parcelles de vieilles vignes soigneusement taillées…
Au détour du chemin, un vigneron est justement occupé à tailler une autre parcelle. Ce travail crucial dans la vie d’un vignoble, entamé depuis mi-novembre à La Mascaronne et qui durera jusqu’à mars, est un véritable savoir-faire et une affaire de vigilance.
« À La Mascaronne, nous prenons le parti de la taille dite « tardive », et nous l’adaptons à la précocité de chaque cépage afin d’éviter un débourrement trop précoce des variétés les plus sensibles au gel », explique Nathalie Longefay, Directrice Technique.
Un bruit de moteur s’élève un peu plus loin : Manuel da Cunha, Chef de Culture, s’affaire sur son tracteur.
« Après la saison des vendanges et le repos hivernal, les sols sont plus compacts et moins perméables. Nous aérons donc les sols dès le mois de novembre pour permettre une meilleure absorption des premières pluies. »
L’exploration se poursuit, et culmine sur le point le plus haut du domaine. De là, la vue domine sur la plaine puis le massif des Maures, mettant en évidence la situation exceptionnelle du vignoble en bord de falaise.
En contrebas, sur la partie du vignoble appelée « le cirque » (en raison de sa forme caractéristique), un troupeau de moutons paît.
Manuel da Cunha explique qu’ils restent plusieurs semaines au domaine pour brouter l’herbe située entre les rangs et enrichir les sols, le plus naturellement du monde.
Sur cette même parcelle, en s’approchant d’un peu plus près, quelques jeunes pieds de vignes se démarquent : Manuel da Cunha rappelle que l’hiver est aussi une saison cruciale pour la complantation, qui consiste à faire cohabiter de nouveaux plants de vignes avec d’autres plus anciens.
Cette année, le vignoble va également s’agrandir de près de 3 hectares, qui seront plantés dans un axe nord-sud pour profiter au mieux des rayons du soleil, avec notamment du Vermentino et du Cinsault, cépages emblématiques de Château La Mascaronne Rosé.
Sur l’allée qui permet de rejoindre la Bastide, les oliviers sont entourés de leurs rameaux, qui viennent eux aussi d’être taillés.
Une nouvelle indication du soin constant apporté depuis vingt ans à ce riche écosystème, sans l’altérer, pour en préserver l’équilibre.
La lumière du soleil couchant annonce que la journée touche à sa fin. Sur le chemin du retour, la beauté du site s’offre au regard du visiteur…
