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COS Chronicle

« Cos permet de vivre un moment de rêve »

INTERVIEW -

Pionnier de la vente de vin en ligne en Belgique et fondateur du site Topwijnen, Peter Lesage interrompt quelques minutes sa journée pour nous parler de son amour du vin et de Cos d’Estournel.

Vous êtes reconnu comme un grand connaisseur et un excellent dégustateur. Comment est né votre amour pour le vin ?

Ma relation au vin est née vers 16 ans. J’étais à bonne école avec mon père qui s’intéressait déjà beaucoup au vin et qui avait commencé à en importer en Belgique. Le soir, il ouvrait une bouteille et nous buvions un verre en regardant la télévision. C’étaient des moments que nous partagions aussi avec mon frère et ma sœur, mais étonnamment je suis le seul à avoir eu un tel coup de foudre. Je me souviens de mon premier choc. C’était un Haut Médoc, Bordeaux déjà, et le souvenir que j’en garde, c’est la surprise ! Le vin, ce n’est jamais fini. Une caisse de bière, c’est toujours la même. Le vin, c’est toujours différent. Les régions sont différentes, les terroirs sont différents, les millésimes sont différents. Le vin est une culture.

Le vin était déjà important dans l’activité familiale ?

Aujourd’hui, la vente de grands crus représente un quart de notre activité. Mais c’est une longue histoire qui s’est construite de génération en génération. Mon grand-père était torréfacteur. Après la seconde guerre mondiale, il a dû réinventer son métier et est devenu grossiste alimentaire. Quand mon père a rejoint la société, il a agrandi l’affaire et développé la commercialisation de « petits » Bordeaux. Mon père rêvait de vendre aussi des grands crus, mais nous n’avions alors pas accès aux réseaux de distribution adaptés.

En 2004, nous avons eu l’opportunité de reprendre une petite affaire d’importation de grands vins de Bordeaux qui distribuait auprès de clients particuliers. Cela vous surprendra peut-être, mais au départ j’étais hésitant. Nous avions déjà tellement de travail avec l’alimentaire ! Comme nous n’avions matériellement pas le temps de participer aux foires comme le faisait l’ancien propriétaire, nous avons créé un site internet. C’étaient vraiment les tout débuts de l’e-commerce : on ne pouvait même pas payer en ligne ! Nous étions pionniers et ça a eu beaucoup de succès. Il y a eu le très beau millésime 2005, la très belle campagne de primeur de 2006, puis 2009 et 2010, la folie…. Ça a attiré beaucoup de clients chez nous.

Comment est née la relation entre Topwijnen et Cos ?

Notre politique d’achat repose exclusivement sur le jugement de la qualité du vin. Si nous estimons que la qualité n’est pas au rendez-vous, où qu’elle n’est pas en rapport avec le prix, nous ne proposons pas le vin à nos clients. Les vins de Cos d’Estournel sont tous des vins de très haut niveau. Nous sommes très fiers de les distribuer en Belgique.

La relation est devenue très forte depuis l’arrivée de Michel Reybier qui a notamment mis en place une équipe pour soutenir les ventes. Il est très rare que les grands châteaux soient aussi présents sur le terrain avec les distributeurs, au contact des consommateurs. L’équipe de Cos d’Estournel écoute les besoins de ses clients. Nous sommes très heureux de ce soutien.

Comment avez-vous vu évoluer Cos d’Estournel depuis l’arrivée de Michel Reybier ?

Les nouvelles installations sont impressionnantes avec, notamment, ce système gravitaire de la vendange jusqu’à l’embouteillage. Avec cet outil de travail, et dans le respect de chaque millésime, les vins sont meilleurs que jamais. Ils continuent de progresser, deviennent encore plus précis, plus équilibrés, plus soyeux.

Mon meilleur souvenir de Cos est d’ailleurs assez récent, avec le millésime 2005. C’était magique. Cos d’Estournel appartient indéniablement au top de Bordeaux. Il est indispensable dans notre gamme des plus grands vins de Bordeaux.

Qu’avez-vous ressenti lors de votre première visite à Cos ?

Lorsque l’on arrive à Cos d’Estournel, on est forcément impressionné par l’originalité du lieu, le bâtiment aux influences orientales bien sûr, mais aussi les vignes et les très belles coupes du terroir à proximité de la Gironde. C’est le terroir d’un très grand vin. L’accueil est très sophistiqué, avec cette grande salle où l’on croise des gens venus des quatre coins du monde. C’est un lieu magique.

Que représente Cos d’Estournel pour vous, en tant que professionnel et en tant qu’amateur de vin ?

Cos d’Estournel, c’est d’abord un terroir unique à Saint-Estèphe, qui donne naissance à un vin distingué, fin, élégant, précis. Le fruit croque dans la bouche. Ce qui est important pour moi, c’est aussi que Cos est un vin qui est encore bu par les amateurs. Ce n’est pas un vin que l’on achète pour investir ou comme une œuvre d’art que l’on expose au mur. Cos permet aux amateurs de vivre un moment de rêve, une expérience de luxe, qui s’inscrit parfaitement dans tout l’univers créé par Michel Reybier avec ses hôtels et ses restaurants.

Vous êtes l’un des principaux distributeurs de Pagodes de Cos en Belgique : comment expliquez-vous un tel succès ?

Tout simplement par la qualité intrinsèque de Pagodes. C’est un vin de très haut niveau qui concurrence bien des premiers vins d’autres châteaux à Saint-Estèphe. Pour moi Pagodes n’est pas un second vin, c’est un autre vin de Cos d’Estournel.

C’est d’ailleurs la même chose avec Goulée by Cos d’Estournel, qui plait beaucoup à nos clients. C’est une constante avec les vins de Cos d’Estournel, la qualité est toujours au rendez-vous. D’ailleurs, nos clients ne s’y trompent pas : lorsqu’ils commencent à acheter Cos, ils reviennent toujours.


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